CrΘer une tΩte de dragon
- Les courbes de construction
- Les facettes
- Un peu de modelage
- Souder deux moitiΘs, c'est n'en modeler qu'une !
- Et la suite ?
- Les griffes, les dents
Nous allons essayer ensemble de voir la construction de notre dragon.
La premiΦre phase de construction passe par le dessin de courbes dans l'espace. Elles vont nous servir de guides pour poser notre maillage.
On commence donc α dessiner un profil de tΩte de dragon, avec l'outil tracΘ de la trousse de construction. Si vous n'Ωtes pas vraiment dessinateur, aidez-vous au besoin d'une tablette graphique, et suivez les contours d'une photo ou d'un croquis. Je me suis souvent servi d'une tablette pour reporter des plans, et c'est trΦs efficace avec Amapi.
Pour que mon profil soit correctement dessinΘ, je passe du mode perspective α la vue en plan. Pour cela, je clique sur l'ic⌠ne dans le pupitre annexe. Je vous engage α dΘdier un raccourci-clavier α cette fonction souvent trΦs utile (je lui ai attribuΘ personnellement F8, qui est une commande α bascule pour passer d'un mode α l'autre.)
Si vous avez dessinΘ trop petit ou trop grand, utilisez aussi les outils de zoom et de recadrage dans le pupitre (je leur ai attribuΘ aussi des raccourcis-clavier), et ce mΩme au cours de votre dessin. Une fois votre recadrage effectuΘ, votre outil de dessin est toujours actif, prΩt α continuer son travail.
Je dessine ainsi plusieurs profils, comme si mon personnage Θtait coupΘ en tranche.
Je repasse ensuite en mode perspective, et je crΘe des courbes dans un axe perpendiculaire. Pour les accrocher α mes premiΦre courbes, au moment de dessiner, j'appuie sur majuscule, ce qui contraint mon pointeur α partir ou α rejoindre le point le plus proche.
Je trace donc ainsi un premier maillage assez grossier, qui va me donner une premiΦre idΘe de ma forme. Sur les illustrations, vous en avez trois vues diffΘrentes, qui vous permettent de constater α quoi ressemble ce premier jet.
Je vais ainsi continuer α tracer des courbes, uniquement avec l'outil tracΘ. Elles seront connectΘes les unes aux autres, grΓce α la touche majuscule.
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Vient ensuite un des moments que je prΘfΦre. Avec l'outil facette, on commence α remplir notre maillage. J'utilise lα encore la touche majuscule pour bien accrocher mes facettes aux points qui constituent mes courbes. Je vais crΘer des facettes α quatre c⌠tΘs, parfois des triangles quand je suis coincΘ dans un bord. Je clique donc sur 4 points, je valide avec la touche retour, je crΘe une autre facette, etc...
Si je suis obligΘ de m'arrΩter, mes facettes suivantes seront un objet distinct de ma premiΦre fournΘe de facettes. Ce n'est pas gΩnant, je les souderai (avec l'outil souder de la palette de positionnement) aux premiΦres plus tard.
De temps en temps, je peux soit lancer un rendu, soit visualiser mon objet en Opengl, ce qui me donnera une idΘe plus prΘcise de sa forme. Je tourne aussi constamment autour de ma forme, α l'aide des touches flΦchΘes du clavier. on se rapproche (touche 3) ou on s'Θloigne (touche , ) de notre objet comme on veut. C'est une des prodigieuses facilitΘs d'amapi, et avec un peu d'habitude, on se retrouve α pianoter sur son clavier sans mΩme regarder les touches.
Je vais crΘer de cette faτon tout le haut de la tΩte de mon dragon. Parfois, mes courbes n'avaient pas assez de points. J'interrromps donc souvent mon travail des facettes pour ajouter des points α mes courbes (voir dans le menu outils/ plus d'outils, ajouter un point α une courbe). S'il faut en ajouter beaucoup, j'utilise alors l'outil lisser de la trousse de modelage, ce qui augmente alors les points le long de toute ma courbe. Je choisis de plus ou moins lisser avec les touches + et - du clavier.
Il arrive aussi assez souvent que mes courbes contiennent des erreurs. Je dΘplace donc des points, avec les outils tirer ou modeler, de la trousse de modelage. Si je dois amener un point contre un autre, j'utilise lα encore les contraintes de la touche majuscule. Si je ne dois dΘplacer mon point (ou mon objet) que dans un axe, au moment de mon dΘplacement, j'appuie sur la barre d'espace, ce qui affiche les axes de contraintes. Je peux alors dΘplacer mon objet en X, en Y ou en Z au choix, sans risque de le voir bouger dans les autres plans.
Une fois la plupart de mes facettes posΘes, je cache mes courbes de construction avec l'outil rendre invisible, du pupitre annexe. Elles ne sont pas dΘtruites, mais cachΘes. Je peux les rappeler α tout instant.
Il me reste α souder (voir dans la trousse de positionnement) ensemble mes paquets de facettes.
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C'est alors que je m'aperτois que mon dragon n'ouvre pas assez la gueule. Il faudra absolument en effet qu'on lui voie de superbes crocs. Pas de panique, nous allons maintenant faire les corrections qui s'imposent avec la trousse de modelage.
Je vais sΘlectionner la mΓchoire infΘrieure de mon dragon.Pour cela, je passe de mon outil courant (ma baguette magique) au lasso. Tout en maintenant la touche option appuyΘe, je clique. Mon curseur se transforme et en recliquant, je trace ainsi un trait rouge qui va entourer ma sΘlection α faire.
Les points de la mΓchoire sont sΘlectionnΘs, je vais effectuer une rotation. Je prends mon outil rotation, dans ma trousse de positionnement.
Je place le centre de mon axe de rotation o∙ je veux. Pour cela, j'appuie α nouveau sur option, et je clique lα o∙ je veux que soit mon axe de rotation.
Je peux maintenant faire tourner mon maillage sΘlectionnΘ. Si je veux que ma rotation soit plus fine, j'appuie sur +, ce qui diminue le pas de rotation.
Mon dragon ouvre maintenant plus la gueule, comme on peut le voir sur l'illustration.
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Souder deux moitiΘs, c'est n'en modeler qu'une !
Simple et facile : avec l'outil symΘtrie, je duplique la moitiΘ de dragon qui a ΘtΘ faite.
Je sΘlectionne mon outil symΘtrie, mon volume est alors entourΘ par une boεte blanche. Je clique sur la face du cube o∙ va venir ma seconde moitiΘ. C'est fait, elle apparait !
Je n'ai plus qu'α souder les deux moitiΘs. Mais avant, un petit rendu, pour voir de quoi a l'air cette tΩte.
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La suite est affaire de patience!
On crΘe les cornes, puis il va falloir les placer sur la tΩte du dragon, et s'arranger pour que ces cormes semblent sortir de la tΩte. Je vais donc supprimer des facettes de la tΩte, et coller α cet endroit des morceaux sculptΘs α partir de la section des cornes. C'est beaucoup de travail, c'est long, mais au final, assez satisfaisant.
Je lisserai aussi la tΩte, pour pouvoir, α l'aide de l'outil modeler, lui tirer sur les facettes pour creuser les narines, ajouter quelques rides, etc...